The Wicked Messenger
ALBUM : "JOHN WESLEY HARDING" - 1968

Encore un texte truffé de références bibliques.
La version que fait actuellement Dylan de cette chanson dans ses concerts est très rock et n'a pas grand'chose de commun avec l'original.


The Wicked Messenger Le méchant messager
There was a wicked messenger
From Eli he did come,
With a mind that multiplied
The smallest matter.
When questioned who had sent for him,
He answered with his thumb,
For his tongue it could not speak, but only flatter.
Il y avait un méchant messager
Eli l'avait bien envoyé,
Et son esprit amplifiait
Le moindre problème.
A cette question : Qui lui avait demandé de venir?
Il répondait avec le pouce
Car sa langue ne pouvait parler, mais seulement flatter.
He stayed behind the assembly hall,
It was there he made his bed,
Oftentimes he could be seen returning.
Until one day he just appeared
With a note in his hand which read,
"The soles of my feet, I swear they're burning."
Il resta derrière la salle de réunion,
C'est là qu'il fit son lit,
Souventes fois on le voyait revenir.
Jusqu'à ce qu'un jour il apparaisse
Avec, à la main, un mot qui disait :
"Mes plantes de pieds, je jure qu'elles brûlent".
Oh, the leaves began to fallin'
And the seas began to part,
And the people that confronted him were many.
And he was told but these few words,
Which opened up his heart,
"If ye cannot bring good news, then don't bring any."
Oh les feuilles commencèrent à tomber
Et les mers à s'ouvrir,
Et nombreux furent ceux qui l'affrontèrent.
Et on lui dit simplement ces quelques mots,
Qui lui ouvrirent le cœur :
"Si tu n'as pas de bonnes nouvelles, n'en apporte aucune".
Traduction de Christophe Veyrat


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